Dans l’agriculture conventionnelle, le sol peut devenir stérile et sans vie. Des engrais chimiques sont ajoutés pour nourrir directement les plantes, et le sol est simplement traité comme un milieu qui soutient physiquement les plantes. En l’absence de matière organique, de nombreux organismes du sol meurent et le sol s’appauvrit, ce qui nuit à long terme à la fertilité de la terre.
Cette situation est contraire à celle d’un écosystème naturel, comme une forêt, où le sol est rempli de vie. Un sol naturel contient un nombre considérable de micro-organismes qui interagissent les uns avec les autres, formant ainsi un réseau alimentaire du sol. Lorsque de la matière organique est ajoutée au sol, les micro-organismes et les vers de terre la décomposent en une forme accessible aux plantes en croissance. Ce processus crée un environnement fertile et améliore la structure du sol.
L’agriculture véganique s’efforce d’imiter les systèmes naturels. Des matières organiques d’origine végétale sont ajoutées au sol, comme le compost végétal, l’engrais vert et les feuilles d’arbres. Au fur et à mesure que ces matières sont décomposées par les organismes du sol, le sol se reconstitue et devient fertile à long terme.
L’une des meilleures techniques de régénération consiste à améliorer la qualité du sol en utilisant du bois raméal fragmenté, c’est-à-dire des copeaux provenant de petites branches d’arbres. Cette technique véganique permet d’obtenir des sols de grande qualité et stables, semblables aux forêts naturelles.
